La capitale, qui compte 2,5 millions d’habitants, soit la moitié de la population jordanienne du pays, gagne à être connue. On passe aisément des ruelles populaires aux quartiers résidentiels de l’ouest, où fleurissent galeries d’art, boutiques, restaurants et bars branchés.
L’ancienne Philadelphie est en effet pleine de contrastes.
Histoire, shopping et gastronomie
La citadelle représente le point de départ idéal pour visiter la ville. Les fouilles y ont révélé de nombreux vestiges de l’époque romaine, byzantine et du début de l’ère islamique, rassemblées dans un musée sur le site. On poursuivra avec le théâtre romain, dans la ville basse, le vieil Amman, avant d’emprunter Al-Balad, une rue animée jalonnée de commerces traditionnels et d’artisans. Hachem est un restaurant populaire particulièrement prisé des Jordaniens : on y mange pour moins de 10 JOD un excellent houmous assorti de falafels.
On rejoindra ensuite en taxi — ils sont peu chers mais mieux vaut surveiller le compteur ou négocier un forfait —, Rainbow Street pour fumer la chicha sur une terrasse branchée, comme celle de Harmalsultan, dont la propriétaire marocaine parle couramment français.
Mlabbas est l’une de ces boutiques de créateurs qui essaiment dans la ville : on y trouve des accessoires et des tee-shirts à thèmes dessinés par des illustrateurs locaux. Le quartier francophone de Jabel Al-Weibdeh, où se situe la galerie nationale des Beaux-Arts, est propice à la promenade. Il réunit restaurants, galeries et boutiques-hôtels comme La Locanda, d’un excellent rapport qualité-prix (75 JOD), qui a ouvert en 2015 ses 14 chambres sur le thème du cinéma.
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