Québec   

C’est comme en pleine forêt. Les sons de la métropole sont étrangement absents. En hiver, vous pouvez même croiser des skieurs de fond. Tout cela au milieu d’une ville de plusieurs millions d’habitants. Culminant à 234 mètres (aucun building du centre-ville ne le dépasse), le mont Royal est un lieu de balade idéal. Sur ses pentes, deux belvédères surplombent la ville. L’un offre une vue dégagée sur l’est de la ville et le stade Olympique, l’autre fait face aux gratte-ciels du « downtown ». Le lac aux castors (sans castors, cependant) et l’impressionnant oratoire Saint-Joseph sont également à voir. Des sentiers et des escaliers permettent de rejoindre le somment depuis le centre-ville ou le Plateau Mont-Royal. Le bus numéro 11, avec un arrêt au niveau du premier belvédère, est une alternative appréciable en hiver.

Il existe de nombreux parcs pour profiter des grands espaces québécois. Le parc de la Mauricie (en automne, les couleurs sont incroyables), le parc national des Hautes-Gorges- de-la-Rivière- Malbaie, celui des Grands Jardins… Mais s’il fallait faire un choix, celui de la rivière Jacques-Cartier serait en bonne place. A proximité de Québec, la rivière serpente dans un décor préservé. Orignaux et ours bruns y vivent en liberté, et vous aurez peut-être la chance de les apercevoir si vous respectez certaines règles. Descente de la rivière en canoë, randonnée, observation de la faune avec les guides font parties des activités proposées. www.sepaq.com

En plein cœur de Québec, ce grand espace vert est un lieu mythique de l’histoire de la province. C’est ici qu’en 1759 les Anglais mirent en déroute l’armée du général Montcalm. C’en était fini de la Nouvelle-France. Les Plaines accueillent notamment les célébrations de la Saint-Jean- Baptiste le 23 juin, la veille de la Fête national du Québec. Depuis les Plaines, la Promenade des Gouverneurs mène à la terrasse Dufferin, devant le château Frontenac.

Dans la région des Cantons-de-l’Est, l’auberge cinq étoiles et Relais & Châteaux du Manoir Hovey pourrait être née d’une fusion entre cabane et palace à tarif abordable. La résidence d’été, construite au début du siècle dernier avec colonnade et véranda, déroule doucement ses jardins à l’anglaise en pente douce jusqu’à la piscine chauffée et au lac Massawippi à perte de vue. Avec leur terrasse privée, les chambres et suites procurent le sentiment d’être seul
au monde pour un lever de soleil entre frondaisons des bouleaux et chants des
oiseaux.

manoirhovey.com

Lieu de production et de restauration tout à la fois, la cabane à sucre, ou érablière, est un moyen très sûr de se réchauffer en groupe à la saison (en hiver), autour d’un repas traditionnel. Avec sept cabanes à sucre, la région du mont Saint-Grégoire est la capitale du genre. Au cœur d’un verger et dotée d’un décor en bois massif, l’érablière Charbonneau propose le fameux repas avec
soupe aux pois, saucisses à l’érable, ragoût de boulettes et autres tourtières maison.

Erablierecharbonneau.qc.ca

À un angle du boulevard Saint-Laurent de Montréal, le restaurant Lili.Co offre l’une des expériences les plus rafraîchissantes et érotiques de la ville. Le chef David Zellizzari et la sommelière Catherine Draws ont créé le lieu de leurs rêves et lui ont donné le nom de leur fille. Lui, irlandais et autodidacte, elle, experte à sélectionner vins et doser un cocktail. Les produits du marché, des fermiers, des cueilleurs et des éleveurs éclatent en couleurs, saveurs et combinaisons croustillantes. Le plus sûr moyen de prendre une grosse claque gustative à l’heure du brunch, un dimanche matin.

restolilico.com

Le passage de l’hiver glacial aux beaux jours est très rapide au Québec. Ce moment fugace se déguste avec les produits de saison. Près du canal Lachine, et au sudouest de la ville, le marché Atwater, au style Art déco (1933), regorge d’échoppes de bouche, dont la fameuse Fromagerie du Québec. Plus citadin et branché, dans le quartier de la Petite-Italie, le marché Jean Talon est le lieu où les Montréalais font leurs courses le dimanche, achètent au printemps crosses de fougères ou homards de Gaspésie. En été, quelque 150 producteurs
s’y pressent. Idéal pour manger sur le pouce, même un bagel.

C’est le temple de la poutine à Montréal. En plus du classique – frites, fromage et sauce brune-, une trentaine de versions de ce plat typiquement québécois sont au menu. Ne cherchez pas d’excuse du genre « c’était fermé », l’établissement est ouvert en continu. Les beaux jours, prenez à emporter et aller la déguster dans le sympathique parc La Fontaine, juste à côté.

994 rue Rachel Est, Montréal

Marre des cafés nord-américains de 30 litres ? Situé dans le Mile-End, repaire de bonnes adresses en tout genre, le Café Olimpico est un lieu de rendez-vous pour de nombreux Montréalais. On y parle anglais, français ou italien autour d’un expresso ou d’un latte, entouré de drapeaux aux couleurs d’équipes de football italiennes. Un vrai café de quartier, bourré d’habitués.

124 rue Saint-Viateur Ouest, Montréal

Comme de nombreux pub locaux, le Sainte-Élisabeth propose des bières de microbrasserie. Mais le point fort de cet établissement du centre-ville, c’est sans conteste sa terrasse. La petite cour, bordée de grands murs en briques recouverts de lierre, a un charme fou. Prix raisonnable et possibilité de commander de petites choses à grignoter. Attention, l’entrée du pub, dans une petite rue, peut être difficile à repérer. Idéal pour débuter la soirée.

1412 rue Sainte-Élisabeth, Montréal

Soyons clair : ce n’est pas une sortie familiale. Mais au même titre que les bagels et les nids-de-poule, les bars de danseuses sont une institution à Montréal. Chez Parée est le plus réputé, mais on vous laisse vous faire votre idée. Évidemment, les consommations sont hors de prix. Tenue correct exigée.

1258 rue Stanley, Montréal

Un des endroits les plus sympas pour bruncher à Montréal. Petite salle très intimiste avec un décor original et une carte pleine de surprises. Les œufs bénédictines sont succulents, mais les poutines et les burgers se défendent également.

4351 avenue de Lorimier, Montréal