Sécurité
Le Sultanat d’Oman est le seul pays du Moyen-Orient à être classé « zone verte – vigilance normale » par le ministère des Affaires étrangères, avec les émirats du Golfe (Koweït, Bahreïn, Emirats arabes unis). Oman : une oasis de sécurité dans une région en proie aux guerres civiles, aux révoltes du Printemps arabe ou aux groupes islamistes armés. Seul l’espace frontalier avec le Yémen, au sud, à plus de 1000 km de la capitale Mascate, est déconseillé au tourisme. Le visiteur peut donc explorer les paysages les plus variés de la péninsule arabique en toute quiétude. 300 000 km2 de hautes montagnes, de canyons verdoyants et de déserts et 1 700 km de côtes. A Oman, le plus grand danger pour le voyageur imprudent reste le désert !
Religion
Pays musulman, Oman n’est ni sunnite, comme l’Arabie Saoudite, ni chiite comme l’Iran, mais ibadite. L’ibadisme, c’est la troisième branche de l’islam, très minoritaire et méconnue. Oman est d’ailleurs le seul pays à majorité ibadite dans le monde musulman. L’ibaḍisme se veut être un islam authentique et fervent mais aussi égalitaire, pluraliste et tolérant vis-à-vis des autres religions.
Développement
En quarante ans, grâce à l’argent du gaz et du pétrole et aux décisions « éclairées » du sultan, le pays est sorti de l’extrême pauvreté et a fait un saut, en accéléré, dans la modernité. Le revenu par habitant est passé de 450 dollars à 20 000 dollars. Fini les ânes, les chemins de terre, l’absence de soins et d’éducation. Place aux 4×4, aux autoroutes, aux écoles, aux hôpitaux et aux imposantes maisons individuelles qui poussent comme des champignons. Voir un pays se bâtir et se transformer, presque au quotidien : là est aussi tout l’intérêt d’un voyage à Oman.
Tourisme
Si le pays accueille de plus en plus de touristes, leur nombre reste modéré et la grande majorité vient encore des pays du Golfe. En dehors de la capitale, parfois submergée de groupes de croisiéristes fraîchement débarqués, le touriste occidental peut facilement ne croiser aucun de ses semblables dans le désert ou sur les plages omanaises. Et avoir l’impression d’un voyage, à plus d’un titre, unique.