Avec ses cinq quartiers tout aussi variés, sa mixité et ses 8,5 millions d’habitants, la Grosse Pomme est la capitale des superlatifs. En toute saison, elle regorge de lieux emblématiques comme de recoins plus cachés.
Carine Caussieu
Il y a certes l’imagerie collective, celle des buildings, des taxis jaunes à vive allure, des sirènes de police et de la skyline aux mille scintillements nocturnes. Celle, aussi, de Martin Scorsese, Woody Allen et bien d’autres cinéastes, qui donne à quiconque arpente les rues de « Big Apple », et surtout de Manhattan, l’impression d’un déjà-vu.
Au sommet du New World Trade ou au pied de l’Empire State, même les plus réfractaires aux grandes villes succombent au(x) charme(s) de la cité et sa forêt de gratte-ciels. Ce temple de modernité et de prouesses architecturales est paradoxalement marqué par le poids de l’histoire, omniprésent dans l’hommage aux victimes du 11−Septembre ou aux premiers arrivants sur Ellis Island.
En journée, il y a toujours mille façons de s’occuper : traverser à pied le pont de Brooklyn, flâner dans l’immensité de Central Park parmi les arbres en fleurs et les amoureux, contempler les plus grandes collections d’œuvres d’art au MoMA, s’adonner au shopping pendant les soldes, tester les meilleurs burgers ou côtoyer l’histoire en admirant la statue de la Liberté. Même le Bronx attire désormais les touristes !
Toujours au (roof) top
Le soir venu, se fondre dans la frénésie et l’opulence de Times Square après un show mythique à Broadway, aller voir jouer les Knicks ou plonger dans l’ambiance prohibition des speakeasy, ces bars cachés aux menus de cocktails infnis, ou partir en quête du meilleur rooftop (toit-terrasse) pour dénicher la plus belle vue sur la cité qui ne dort jamais… C’est à New York, bien sûr, que les tendances naissent, les dernières modes se créent. Un mélange de décontraction et de hype qui ne laisse personne indifférent. Et qui incite aussi à aller voir au-delà des lieux les plus prisés, à pousser une porte inconnue, truffée de graphs, pour y trouver un coffee shop ou la meilleure pizzeria du quartier.
Car c’est aussi la ville des États-Unis où l’on mange le mieux, notamment grâce aux différentes influences culinaires du cosmopolitisme. Le New-Yorkais fait toutefois attention pour être bien dans son corps et sa tête avec le développement du bio et du slow food. Du coup, on vous prévient d’emblée, une seule visite ne suffra pas à combler vos envies lors de cette aventure unique !
Informations : NYC & Company, offce de tourisme de la ville de New York City. www.nycgo.com