Adepte de bains de soleil et de farniente ? Une virée à Porto Santo, à 15 minutes de vol et à 2 h 30 en ferry de Funchal, s’impose. Si la plus petite île habitée de l’archipel (42 kilomètres carrés) vaut le détour, c’est d’abord qu’elle possède ce que Madère n’a pas : une plage de sable blond et fin, baignée par des eaux turquoise chaudes (entre 21 et 25 degrés toute l’année) et cristallines, s’étalant sur 9 kilomètres dans le sud de l’île. Pas étonnant que de nombreux Madériens élisent ce petit paradis comme lieu de villégiature, le temps des vacances ou d’un week-end. Idéal pour une cure de détente et de tranquillité, le sable local est réputé pour ses propriétés thérapeutiques, reconnues dans les troubles dermatologiques, orthopédiques et rhumatologiques. Surnommée « l’île dorée », Porto Santo ne se résume toutefois pas à un éden pour plongeurs, pêcheurs, amateurs de sports aquatiques ou de soins balnéaires.
L’atout de ce plateau aride aux cinquante nuances d’ocre réside aussi dans sa beauté sauvage. À admirer au gré d’une randonnée, à pied, à bicyclette, ou d’un tour de l’île en Jeep, idéal pour en découvrir les recoins les plus reculés. Parmi les incontournables : la vue panoramique du belvédère de Portela et ses trois moulins à vent du XVIIIe siècle, le Pico do Facho, point culminant de l’île (516 m), ou encore, témoignages géologiques de l’origine volcanique de l’île, les colossales colonnes prismatiques du Pico Ana Ferreira, rebaptisées « le piano » par les autochtones.