Tandis que les sélections affûtent leurs crampons et leurs schémas tactiques, trois villes transforment l’essai des incontournables du tournoi de rugby
Rome, en mode « olympique »
Le Stadio Olimpico di Roma :
Il a hérité son patronyme des Jeux olympiques organisés à Rome en 1960. Construit sur les fondations du « Stadio dei Cipressi » (stade des Cyprès), le Stade Olympique prend en 1990 son allure définitive à l’occasion de la Coupe du monde de football. Son architecture le transforme à chaque match en chaudron. À noter : le tramway (ligne 2) reste le moyen de transport le plus efficace pour rallier l’infrastructure, située dans le nord de Rome.
Stade Olympique, Foro Italico.
Y aller
Depuis Bordeaux, vol direct avec HOP! Air France (mardi, jeudi, samedi et dimanche)
et Ryanair (lundi, mardi, jeudi et samedi)
Pour les troisièmes mi-temps :
Les superlatifs ne manquent pas pour décrire le lieu. Et, si les amateurs trouvent un air de déjà-vu une fois franchie la porte de ce pub idéalement situé à proximité du Stadio Olim- pico, rien de plus naturel : le Highlander Pub est un pub écossais, revendiqué comme tel. Ici, le personnel et la clientèle vivent et res- pirent comme n’importe quels autres sur les terres du Quinze du Chardon.
Highlander Pub, vicolo di San Biagio 9. Facebook : TheHighlanderPubRome
Pour (re)prendre l’air :
La ville aux sept collines compte de nombreux espaces verts. S’il ne devait en rester qu’un, ce serait le parc de la villa Ada. Cet espace vert, le plus grand de Rome, avec 180 hectares de superficie, est aussi l’un des plus préservés et des plus sauvages. Les im- menses pelouses du parc niché dans le nord de la ville, à proximité des jardins de la villa Borghèse, dans le quartier Parioli, accueilleront des matchs de rugby improvisés.
Parc de la villa Ada, via di Ponte Salario 265.
Pour s’amuser (un peu) :
Si vous avez raté une carrière de trois-quarts dans la sélection nationale, l’association culturelle Gruppo Storico Romano vous offre une seconde chance : devenir gladiateur. Les cours, d’une durée de deux heures et dispensés en anglais (à partir de 55 €), sont l’occasion d’apprendre cette histoire particulière de la Rome antique et de s’initier au maniement d’armes réalistes : glaives, boucliers, mailles de protection. Revêtu d’une tenue militaire traditionnelle, vous serez peut-être prêt pour prendre part à un tournoi.
École des gladiateurs romains, via Appia Antica 18. http://www.gruppostoricoromano.it/en/

L’association culturelle Gruppo Storico Romano propose au public de se transformer en gladiateur. Photo Shutterstock
Londres, en mode « cathédrale »
Le stade de Twickenham :
Son pedigree le hisse au rang de cathédrale du rugby britannique, du haut de ses 108 ans d’histoire. L’enceinte voit le jour en 1910, alors que l’achat d’un jardin de 10 acres a été conclu trois années plus tôt. Twickenham est aussi bien une enceinte sportive où se retrouvent les fans de rugby du monde entier, qu’un stade capable d’accueillir les concerts des Rolling Stones, de Beyoncé ou de Rihanna.
Stade de Twickenham, Rugby Road, Twickenhamhttps://www.twickenhamexperience.com
Y aller
Depuis Bordeaux, vol direct avec British Airways (tous les jours), easyJet (tous les jours)
et Ryanair (tous les jours sauf le mardi).
Pour les troisièmes mi-temps :
Difficile de tirer son épingle du jeu dans la patrie des pubs. Et pourtant, les bonnes adresses existent si l’on se donne la peine. Tel est le cas pour le Royal Oak, qui cumule pas mal de bons points : une situation idéale, à vingt minutes à pied du stade de Twickenham, et un service de restauration assuré avant comme après chaque match. Bons plans : les menus enfants (à partir de 7 €).
The Royal Oak Twickenham, 13 Richmond Road, Twickenham. https://www.theroyaloaktwickenham.co.uk
Pour (re)prendre l’air
Direction Richmond Park et ses 9,5 km2 de superficie. Le site est une propriété de la fa- mille royale britannique, mais cette caractéristique n’est pas celle qui doit vous attirer. Surveillez plutôt les bosquets qui peuvent dévoiler la présence de cerfs et de biches, qui vivent ici depuis près de trois cents ans en toute liberté. Possibilité de circuler en voiture.
Holly Lodge Richmond Park, Richmond, Richmond-upon-Thames. https://www.royalparks.org.uk/parks/richmond-park
Pour s’amuser (un peu) :
Retour au stade pour une visite guidée (à partir de 29 €) des endroits qui ne sont pas accessibles habituellement au public : les vestiaires de l’équipe d’Angleterre, le tun- nel que les joueurs empruntent avant de fouler le pré et d’entendre le rugissement de 82 000 supporteurs, la zone dite « pitch side », située au bord du terrain. Bon plan : le tarif inclut l’entrée au World Rugby Museum.
World Rugby Museum, stade de Twickenham, Whitton Road, Twickenham. http://www.worldrugbymuseum.com/tours
Dublin, en mode « immersion »
L’Aviva Stadium :
S’asseoir dans ces tribunes, c’est un peu comme être reçu par un foyer dublinois. L’Aviva Stadium est posé au cœur d’un quartier résidentiel de la capitale irlandaise, à proximité de la ligne de chemin de fer et de la gare. Construit sur les ruines du stade mythique de Lansdowne Road, l’édifice demeure une légende pour les supporteurs de football et de rugby à quinze. Avec une capacité de 50 000 places, pour sûr, tout le monde pourra participer à la fête.
Aviva Stadium, 62 Lansdowne Road. https://www.avivastadium.ie
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Pour les troisièmes mi-temps :
Deux adresses pour plonger dans l’ambiance d’avant et d’après-match. « Baggot Street », dans le Dublin géorgien, demeure le point de rendez-vous des supporteurs irlandais avant le coup d’envoi. Les pubs, tels que Toners ou Searsons, sont incontournables. En plus de garantir un accès facile au stade, ils rempliront les estomacs. Le quartier de Temple Bar, situé à proximité de la rue commerçante de Grafton Street, recevra la nuée de spectateurs à l’issue du match. La soirée peut commencer.
Pour (re)prendre l’air :
Franchir la porte de la prestigieuse université du Trinity College est un privilège : l’établissement est le seul en Irlande à autoriser les visites. Tandis que Samuel Beckett guide vos pas dans la cour principale, la vieille bibliothèque expose sur deux étages des livres rares et anciens tels que le Book of Kells, qui témoigne de l’art de la calligraphie et de l’enluminure du IXe siècle (8 €). On s’arrête aussi à la boutique pour « shopper » des « goodies ».
Trinity College, College Green. https://www.tcd.ie
Pour s’amuser (un peu) :
Une manière originale de visiter Dublin ? Viking Splash Tours. Le principe ? Un voyage à bord de l’un des deux véhicules amphibies, héritage de la Seconde Guerre mondiale, pour partir à la découverte des multiples visages de la capitale irlandaise. Point d’orgue de cette visite (25 €) : la mise à l’eau des nouveaux docks du Grand Canal.
Viking Splash Tours, Saint Stephen’s Green North. http://www.vikingsplash.com