Rivale déclarée à la capitale écossaise Edimbourg, cette ancienne ville industrielle, devenue un passage incontournable de la finance et de la mode, renaît autour de sa vie étudiante et de ses temples nocturnes.
Les vielles pierres et les fantômes, la carte postale écossaise est typique depuis la nécropole à l’est de la ville. Ce « cimetière du Père-Lachaise » en plus escarpé offre aussi la meilleure vue sur le berceau de Glasgow : la cathédrale St-Mungo. De l’autre côté du parvis, la plus ancienne maison de la ville (Provand’s Lordship – 1471) est une curiosité à la porte du cœur historique, concentré essentiellement au nord de la Clyde, le fleuve à l’origine du développement de cette ancienne ville industrielle (tabac, sucre, coton) qui a connu jusqu’à 50 chantiers navals. Ils ne sont plus que trois aujourd’hui.
Car Glasgow s’est métamorphosée depuis l’après-guerre. Il suffit de marcher jusqu’à la place de la mairie (George Square) pour s’en rendre compte. L’écharpe en tartan autour du cou de la statue du poète Robert Burns (1759-1796), auteur d’environ 600 poèmes et chansons qui a notamment fait du haggis (de la panse de brebis farcie) un plat national, témoigne de l’esprit potache de la ville qui compte près de 75 000 étudiants. Le cône de signalisation déposé sur la tête de la statue du Duc de Wellington, devant le musée d’art moderne (GoMA), est même devenu une attraction touristique.