par Eve Scholtes
L’archipel, situé une heure en bateau de Carthagène, est l’un des 46 parcs naturels nationaux de Colombie. Il abrite l’un des plus importants récifs de corail des Caraïbes
Trente silhouettes. Trente petits points qui ponctuent l’horizon, bien ancrés dans des eaux translucides. Les îles du Rosaire portent bien leur nom : elles forment un chapelet, habité de familles et de vie, composé de trésors exceptionnels. La blancheur du sable illumine des plages où il fait bon ne rien faire à part profiter des secondes qui s’égrènent. Le parc naturel, en grande partie sous-marin, protège depuis 1974 un écosystème parmi les plus riches de la zone caribéenne. Des prairies sous-marines et des herbiers entourent chaque île, là où l’eau reste peu profonde. Tandis que les mangroves déploient leurs palétuviers pour recevoir le vol d’une trentaine d’espèces d’oiseaux marins, les coraux, les éponges ou les algues fournissent abri et nourriture à des centaines de poissons exotiques, de crustacés ou de mollusques.
Des activités à la carte
Alors, oui, tout cet écrin est protégé et préservé mais il est possible d’en profiter tout en respectant ses occupants. Farniente et baignade sont deux activités tout indiquées sur Isla Mucura. Mais la chaleur et la transparence des eaux ouvrent également la voie à la pratique du snorkeling (une randonnée aquatique pratiquée avec masque, tuba et palmes) ou du canoë de mer. Les plus sportifs vogueront jusqu’à Isla Grande qui reste une base de plongée sous-marine renommée pour qui souhaite explorer en profondeur les fonds marins de l’archipel. Au programme : coraux et poissons colorés, en toute tranquillité. Les tribus, enfin, préféreront jeter leur dévolu sur la presqu’île du Baru pour son complexe hôtelier « all inclusive » ou sur Isla Rosario pour son aquarium. Ici pas de piscines ni de vitres en verre hors-sol : les requins, les dauphins et les tortues évoluent en pleine mer, dans de grands bassins délimités par des filets et des pontons.