De la Thaïlande, on dit qu’elle est le pays du sourire. Dans cette contrée qui a gardé son indépendance au fil des siècles, le sourire est plus qu’une civilité. Il est un voyage de la terre jusqu’au ciel. Des rizières nourricières jusqu’aux temples et leurs bouddhas rayonnants. Des coraux de la mer d’Adaman aux gratte-ciels échevelés de Bangkok. Le sourire thaïlandais ne va pas sans un salut, les mains jointes pour l’hommage au ciel, la tête s’inclinant vers la terre : « Sawat di khrap » (pour un homme), « Sawat di kha » (pour une femme). Des mots à emporter avec soi avant de s’envoler vers cette terre contrastée et longue de 1 770 km.
S’envoler n’est pas un vain mot lorsqu’il est question de voyager en Thaïlande. Son territoire morcelé et étendu implique de précautionneusement préparer son itinéraire et les multiples vols intérieurs. Troisième plus grand terminal du monde, l’aéroport Bangkok Suvarnabhumi en est la porte d’entrée. Dès l’arrivée, la touffeur de l’air et la densité de l’activité disent la vitalité de la mégalopole aux quelque 13 millions d’habitants. Une cité à la skyline embarquée dans la compétition mondiale des sommets avec Séoul, Hongkong ou Shanghai.