L’ancienne capitale des Gaules compte 29 ponts et passerelles qui franchissent tantôt le Rhône, tantôt son affluent, la Saône. De quoi découvrir toute la variété de la cité.
Deux cours d’eau pour deux ambiances.La Saône, lorsqu’elle s’apprête à jeter ses eaux vertes dans le Rhône, déroule un cours sinueux sur quelques kilomètres. Tandis que le défilé de Pierre-Scize abrite son parcours au nord de Lyon, la colline de Fourvière la domine plus au sud. La délicatesse des ponts et des passerelles qui la franchissent semble avoir été choisie pour souligner l’atmosphère intime et bucolique qui se dégage de ces paysages.
La Confluence, quartier branché
Elle tranche avec le grandiose et la majesté des ponts qui corsètent le large et impétueux Rhône, ouvrant des points de vue élargis sur la ville.La promenade est d’autant plus étonnante que les ponts et passerelles de Lyon, particulièrement les édifices installés sur la Saône, sont détruits le 1er septembre 1944 par l’armée nazie alors qu’elle bat en retraite.
Tous sauf trois d’entre eux : le pont de l’Île Barbe, dans le 9e arrondissement, quartier de Saint-Rambert-l’Île-Barbe ; la passerelle de l’Homme-de-la-Roche, à cheval entre le 5e et le 1er arrondissements, et celle de Saint-Vincent, entre le 2e arrondissement et le Vieux-Lyon. Tous n’ont pas été reconstruits, mais de nouveaux apparaissent au fil des époques.
L’ancienne capitale des Gaules continue de grandir au fil des eaux de la Saône et du Rhône. Le nouveau quartier branché de la Confluence rappelle d’ailleurs cet attachement de Lyon à ses cours d’eau.