Très attachés à l’environnement, les Seychellois privilégient le vélo à la voiture sur l’île de la Digue. Le développement du tourisme met toutefois quelque peu à mal cette volonté des autochtones, qui ne cachent pas leur agacement face au moindre vrombissement de mobylette ou à la moindre émanation de gaz d’échappement. La Digue n’en reste pas moins le site le plus préservé de l’archipel. La Passe est son seul village. Peu d’hôtels, beaucoup de guest houses sur cette île que l’on rallie en bateau depuis Praslin ou Mahé.
Ici, plages et criques à perte de vue, dont la magnifque anse Source d’Argent, aux eaux calmes et peu profondes, paradis des amoureux de « snorkeling » (randonnée palmée) et de farniente.
Le coprah, noix de coco séchée
Entre deux rochers de granit, en longeant un petit sentier, se dessine la clarté de l’eau qui permet de voir à l’œil nu les poissons tropicaux nager nonchalamment entre des coraux aux mille couleurs. Côté terre, entre des enclos à tortues et un chantier naval : d’immenses plantations de vanille et de palmiers investis par un oiseau nommé « la Veuve », espèce rare qui ne vit que
sur cette île. Sur place, on travaille le coprah – la noix de coco séchée –, transformé ensuite en huile de coco pure. Avec 35 kilos de coprah sont fabriqués 10 litres d’huile, que les Seychellois utilisent dans l’alimentation, pour les massages, les soins capillaires ou bien encore comme remède aux rhumatismes et à la migraine.
Pour les esprits fripons, sur l’île de la Digue se situe la Plantation House, splendide maison coloniale qui a servi de décor au film « Emmanuelle »…