Pour se préparer
On déambule dans l’« altwiener Christkindlmarket ». Le marché de l’Enfant Jésus se tient depuis 1772 sur la place Freyung, dans la vieille ville, à compter de la mi-novembre. On aime son caractère « altwiener », à l’ancienne, inscrit dans la tradition chrétienne, avec un éventail de produits artisanaux, de décorations en verre, d’objets en céramique et de crèches. À découvrir en dégustant vin chaud, sablés et amandes grillées, les oreilles branchées sur les musiques de l’Avent (à partir de 16 heures)
Pour se régaler
On dévore les « kekse ». Ces sablés, l’équivalent des bredeles alsaciens, symbolisent mieux que tout autre mets la tradition viennoise de Noël. Il existe autant de recettes de « kekse » que de foyers. Le beurre s’acoquine avec la cannelle, la vanille ou la confiture, pour donner forme à des sapins, des étoiles, des croissants de lune, etc. Les marchés de Noël demeurent un bon endroit pour s’en procurer et les servir, comme le veut la tradition, en dessert le soir du réveillon avec du pain d’épices.
Pour s’émerveiller
On s’immisce dans l’intimité de Sissi. Le destin de l’impératrice, assassinée le 10 septembre 1898 à Genève par Luigi Lucheni, n’a d’égal que son mode de vie hors des conventions de la cour autrichienne. Le musée du même nom, installé dans le palais Hofburg, livre ce regard (à partir de 15 €) au travers de quelque 300 objets et six salles. Mention spéciale au cabinet de toilette privé, équipé d’agrès (barre fixe, espalier, anneaux) et d’haltères auxquels Élisabeth de Wittelsbach s’exerçait tous les matins.