Pour passer un réveillon loin du froid hivernal, Ténérife possède des atouts indéniables / Ève Scholtès
Pour passer un réveillon loin du froid hivernal, Ténérife possède des atouts indéniables / Ève Scholtès
La nature volcanique de Tenerife fait bien les choses. Les côtes de l’île dessinent des « charcos », des piscines naturelles creusées dans la roche dont l’eau est renouvelée deux fois par jour par le seul mouvement des marées. Toutes ne sont pas adaptées à la baignade, même si certaines ont été aménagées pour garantir accessibilité et sécurité aux baigneurs. Coup de cœur pour deux d’entre eux : le charco de La Laja, à San Juan de la Rambla, et le charco El Caletón, à Garachico.
Tenerife arbore probablement le visage le plus sauvage de l’archipel canarien. Les festivités du passage à la nouvelle année, « nochevieja », n’exonèrent pas toutefois d’un effort vestimentaire certain. Indispensable au trousseau de voyage, une tenue habillée quel que soit le programme du réveillon. Costume obligatoire donc, depuis le dîner jusqu’au petit matin. Et personne n’échappe à la règle ; jusqu’aux DJ installés derrière leurs platines dans l’un des nombreux clubs de l’île.
Ils sont l’autre accessoire indispensable pour partager avec les habitants la tradition du passage à la nouvelle année : les raisins, à raison de 12 grains par personne. La tradition, païenne et espagnole, remonte à 1909, lorsque Alphonse XIII instaure le rituel par ordre royal à la suite d’une vendange exceptionnelle. Elle consiste à avaler, à minuit, un grain à chaque coup de l’horloge. L’exercice doit garantir chance et réussite pour les douze mois à suivre. À condition d’avaler chaque grain à temps.
L’envie de partir peut vous saisir à tout moment, hiver comme été, sur un coup de tête. Au départ de Bordeaux, c’est un large éventail de destinations qui s’offrent à vous. Le temps d’un week-end d’une petite semaine.